Publié le : 14 janvier 20235 mins de lecture
Apparu voici plus de deux cents ans, le « bleu » reste encore aujourd’hui l’un des vêtements les plus portés par les salariés exerçant un travail manuel. S’il était autrefois réservé à certaines professions (ouvrier de production, mineur, mécanicien, etc.), son utilisation s’est désormais généralisée à la plupart des secteurs d’activité. Ce vêtement professionnel a subi de nombreuses évolutions au fil du temps. Vous trouverez dans le texte ci-dessous plusieurs conseils qui vous aideront à bien le choisir.
Plusieurs modèles disponibles
Le bleu de travail homme ou femme se décline aujourd’hui en plusieurs types. On trouve tout d’abord la classique combinaison qui garantit une protection totale. Elle est généralement dotée de plusieurs fermetures éclair qui facilitent les opérations d’habillage et de déshabillage. Cette version peut parfaitement se porter par-dessus les vêtements.
Vient ensuite la salopette de travail. Comme vous l’imaginez sans doute déjà, celle-ci n’offre qu’une protection partielle de l’utilisateur. Les bras et le cou sont ainsi les plus exposés. Elle garantit toutefois une plus grande liberté de mouvement.
Vous pourrez enfin faire le choix d’une blouse de travail. Cette dernière assure uniquement la protection du haut du corps, exposant ainsi totalement les jambes. Certains modèles descendent toutefois jusqu’à mi-cuisse. Plus légère que les autres versions (en raison d’un tissu au grammage plus faible), cette déclinaison se porte généralement de manière ample. Elle possède également un nombre important de poches.
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Des options possibles
Depuis plusieurs années, les fabricants de combinaison professionnelle rivalisent d’inventivité afin de séduire toujours plus de consommateurs. Les vêtements conçus aujourd’hui dépassent de très loin, et en tout point (fiabilité, praticité, durabilité, protection, etc.), ceux utilisés au cours du siècle dernier. Parmi les dernières évolutions les plus remarquables figurent notamment :
- l’intégration de poches adaptées (poche mètre, poche italienne, poche à rabat fermé à bouton, poche cargo, poche téléphone, boucle pour marteau, etc.)
- l’ajout de renforcements aux genoux
- la réalisation de coutures plus résistantes (doubles ou triples)
- la présence d’une braguette à fermeture éclair ou à bouton
- l’ajout d’un élastique au niveau de la taille
Des vêtements adaptés à chaque profession
Le choix d’un bleu est fortement influencé par l’activité et la fréquence d’utilisation. Le corps de métier va ainsi influencer le nombre et le type de poche, la présence ou non de renforcement aux genoux ou encore la qualité des coutures. Voici quelques exemples de configurations possibles :
- pour un menuisier ou un charpentier : poche cargo, poche mètre, coutures renforcées et boucle marteau
- pour un maçon : poche mètre, boucle marteau et coutures renforcées
- pour un mécanicien : poche téléphone, poche à rabat et renforcements aux genoux
- pour un électricien : poche cargo, poche à rabat, poche téléphone et renforcements aux genoux
- pour un plombier : poches genouillères, poche cargo et renforcements aux genoux
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Le choix des matières
Vous avez également la possibilité d’opter pour différentes matières. Deux alternatives s’offrent en effet à vous. Le coton reste la plus répandue. Il faut dire que cette matière présente de nombreux atouts, à commencer par sa respirabilité et sa résistance. Elle se montre de plus relativement simple à nettoyer. Veuillez aussi noter que le coton peut subir différents traitements spécifiques afin de stabiliser plus solidement le tissu. Ce dernier conservera alors plus longtemps sa souplesse originelle tout en ne rétrécissant pas durant le lavage.
Le polyester est l’autre alternative. Ce polymère textile est précieux pour améliorer l’élasticité du vêtement tout en améliorant sa résistance contre les frottements. Il participe également à le rendre moins sensible au froissage. Comparativement au coton, le polyester possède toutefois l’inconvénient d’être moins absorbant.
Savez-vous pourquoi ce vêtement est-il bleu ?
En conclusion de ce texte, il est temps de répondre à la question que vous devez sans doute vous poser depuis plusieurs minutes. Pourquoi le bleu de travail est-il bleu ?
Cette couleur a été découverte, par accident, en 1706 par un chercheur d’un laboratoire de Berlin nommé Johann Jacob Diesbach. Ce pigment synthétique a su retenir l’attention des industriels en raison de son faible coût de production permettant ainsi une diffusion à grande échelle.
Le bleu est, en outre, une couleur peu salissante, facile à entretenir durablement et particulièrement à la mode au cours des siècles derniers.